samedi 19 septembre 2015

Chez Philippe et Jean Pierre, duo de choc pour bistrot chic.


Le Triangle d’or est réputé pour ses boutiques et ses hôtels de luxe mais aussi pour abriter quelques très belles tables parisiennes. Parmi les nombreux bistrots chics installés dans ce quartier cosy de la capitale, Philippe et Jean Pierre ont su imposer leur style. Le bistrot porte les prénoms des deux patrons, qui suivent un mode de fonctionnement bien huilé. C’est bien connu : L’union fait la force ! Cela permet surtout aux clients de passer un excellent moment.


Le duo travaille de la manière la plus simple qui soit. En salle, Philippe Garon met les petits plats dans les grands pour vous assurer un service de qualité et vous apporter entière satisfaction. Il accueille les clients avec un large sourire et les guide avec style vers leur table. En cuisine, Jean-Pierre Brault est un inconditionnel des bons produits. Il les utilise frais et les sélectionne rigoureusement. On retrouve du bœuf d’Aubrac, de l’agneau de Lozère, du jambon du Pays basque, du poisson de Bretagne. Même la farine du pain est achetée à un petit artisan meunier dijonnais. Les goûts sont associés de façon à sublimer tous ces mets.

La décoration est raffinée, classique du bistrot traditionnel. On ne se sent pas écrasé par les teintes or et blanc typique du style haussmannien. Il faut dire que l’ambiance est à la décontraction entre le déjeuner d’affaire et la longue pause touristique du midi.

Notre repas s’annonce particulièrement bien. Je lance les « hostilités » avec la Langoustine marinée en Saté, et fine rappée de fenouil, huile d’olive-citron. La fraîcheur est au rendez-vous, la qualité également. Vient ensuite le Faux-filet de bœuf Simmental cuit sur le grill, pommes Pont Neuf et sauce Foyot (mélange de jus de viande et sauce béarnaise). Là encore, la qualité est excellente, la cuisson est parfaite et la sauce est une découverte étonnante.

Le Chèvre frais et sa feuille de salade constituent une transition idéale avant de passer au dessert. C’est l’occasion de profiter au mieux de l’excellent pain qui est servi. « Last but not least » arrive le Macaron chocolat-mandarine sorbet agrumes. Frais et acidulé, ce dessert représente un accord qui frôle la perfection en conclusion d’un copieux repas. Le seul reproche qu’on lui fera est d’avoir été servi tardivement après son dressage. Le sorbet avait déjà coulé dans l’assiette. Oui, on devient exigent devant une telle qualité globale !

On profite au mieux de notre savoureux repas qui d’ailleurs a largement duré deux bonnes heures. Le duo marche à merveille et cela se ressent dans la salle et dans l’assiette. 


Guillaume

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