samedi 4 juin 2022

Wakaze ouvre un restaurant à Paris pour présenter sa gamme de Saké français

Filiale française d’un fabricant de saké japonais, Wakaze France a ouvert, le 20 mai dernier, un restaurant dans le 5e arrondissement de Paris. Cette boisson alcoolisée à base de riz fermenté est encore peu connue chez nous. L’objectif de Wakaze est de démocratiser le Saké en France en créant un lieu où le consommer dans les meilleures conditions. La particularité de Wakaze, c’est d’avoir installé sa brasserie en France (Fresnes) et de fabriquer le Sake avec du riz cultivé en Camargue.



 

Dans l’esprit du consommateur français peu averti, dont je fais partie, le Saké correspondait surtout à un alcool très fort et ayant peu de goût. Cette méprise est pour beaucoup causée par les digestifs servis dans de nombreux restaurants chinois en France. « Sake » signifiant littéralement « alcool de riz », il peut être présenté sous des formes différentes. En l’occurrence, le Saké japonais de Wakaze est brassé. Il est utilisé comme un alcool de table et se compare plutôt à du vin.



La Saké élaboré en Ile de France est un namazaké. Non pasteurisé, il est difficile à transporter sans compromettre sa qualité. La proximité de la brasserie avec le restaurant ouvert rue de la parcheminerie, au pied de l’église Saint Séverin, permet de proposer le saké à la pression, une première en France.



J’en ai personnellement goûté quatre ! The Classic est léger et rafraichissant, il présente des notes d’agrumes, de fleurs blanches et de miel. Yuzu Saké est frais et vif avec sa pointe d’acidité. On sent bien le yuzu comme agrume dominant mais aussi la fraicheur de la menthe. Ichigo Saké, leur saké éphémère pour le printemps. Il est gourmand avec des notes douces de fraises de Plougastel et du basilic. Enfin The Barrel, un saké vieilli dans des fûts de Bourgogne qui apportent des notes plus rondes et complexe tirant sur le boisé. Les verres sont vendus à partir de 6 €.



En plus de démocratiser le Saké, Wakaze Paris propose d’explorer les racines de la cuisine japonaise au travers d’ingrédients fermentés. Kôji, lie de saké, miso et soja sont mis à l’honneur grâce à des plats alliant produits français et savoir faire japonais. J’ai notamment pu goûter un Karaage (poulet frit) au Shoyu-Koji, un Thon au sésame et au miso, un Maki au légumes marinés à l’amazaké, et enfin un Mochi daifuku à la lie de saké. Une carte d’accord entre mets et saké est encore en cours d’élaboration mais devrait arriver prochainement.

L’établissement en lui-même se veut épuré et élégant. En revanche, seulement 15 places sont disponibles autour d’un imposant comptoir. Je vous conseille donc vivement de réserver avant de vous déplacer.

Guillaume

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