mardi 5 mai 2015

Lulu White, le Royaume de la fée verte en plein Pigalle

Les bars « cachés » sont de plus en plus nombreux dans la capitale. Si certains se contentent d’une absence d’enseigne sur leur devanture, d’autres n’ont carrément pas pignon sur rue. Pour les trouver il faut d’abord entrer dans un immeuble puis franchir plusieurs portes anonymes voire même passer par un autre établissement avant d’y accéder. Le Lulu White, située dans la rue Frochot, juste en dessous de la place Pigalle, fait partie de cette deuxième catégorie. Spécialisé dans l’Absinthe, cet établissement à l’ambiance feutrée vous transportera dans le Paris de la Belle époque. 





Ouvert en novembre 2014, le Lulu White est un bar assez petit dans lequel on ne se rend pas par hasard. Littéralement invisible depuis la rue, l’entrée par laquelle il faut passer pour y accéder ne porte même pas de numéro. On le trouve en se disant que c’est juste à côté du Dirty Dick, un autre établissement atypique présenté sur ce blog. Ce n’est qu’après avoir fait preuve de courage, pour franchir le sombre seuil de l’entrée, et poussé la lourde porte sur la droite que l’on pénètre dans l’univers « fin 19ème/début 20ème siècle » du Lulu White.


Avec sa déco art nouveau, son bar en marbre et ses petites alcôves particulièrement charmantes, le Lulu White nous offre un cadre à la fois chic et glamour qui n’est pas sans rappeler son passé de bar à hôtesse. Le nom lui-même fait référence à une mère maquerelle de la Nouvelle Orléans. Le tout s’accompagne d’une bande son Jazz/Afrobeats du plus bel effet. Bien présente, la musique n’est pas pour autant intrusive. A l’exception peut-être des mardis Jazz live…



Côté boissons, la grande spécialité de Lulu c’est l’Absinthe. Elle nous propose bien une carte de créations assez fournie avec des cocktails basés sur des alcools très différents, allant de 11 à 15 euros, mais tous contiennent de l’absinthe ! D’ailleurs, dans le cadre de la Paris Cocktail Week, a été créé le Green Beekeeper. Un cocktail assez sucré à base d’Absinthe Pernod, de Chouchen de Cornouaille, de sirop d’ananas, d’Islay Single malt et d’eau gazeuse. Le tout se déguste à la manière d’un petit bonbon anisé. Les véritables amateurs d’absinthe pourront, eux, embarquer pour le Voyage vert. Une dégustation de trois absinthes différentes selon la méthode traditionnelle incluant la fontaine d’eau à robinets, la cuillère à absinthe percée et le petit sucre délicatement posé dessus. Ce voyage dans le passé vous coutera 18 euros.

Vous irez dans ce petit écrin pour son cadre très agréable ou ses cocktails forcément originaux. Mais dans tous les cas, n’ayez pas peur de pousser la porte…

Guillaume



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