mercredi 3 mai 2017

Retour sur le Rhum Fest 2017 : la route des arômes

Les 22 et 23 avril dernier se tenait la quatrième édition du Rhum Fest Paris, le plus grand salon parisien consacré à l’eau de vie de canne à sucre. Le parc floral du bois de Vincennes accueillait cette année encore le salon dans un format agrandi par rapport aux précédentes éditions. Bien que je fus contraint d’écourter ma visite de cette année, j’ai eu l’occasion de découvrir des produits fantastiques qui montrent si besoin était que le Rhum est bien l’un des meilleurs spiritueux au monde.


Nous arrivons au Parc floral vers 11h30, 30 minutes avant l’ouverture, et il y a déjà une belle file d’attente. Le Rhum Fest Paris est un événement désormais incontournable des amateurs parisiens de rhum, et les billets, bien que vendus près de 60€, s’écoulent sans aucun problème pour les deux jours du salon. Dans la file l’ambiance est joyeuse, les visiteurs échangent leurs plans dégustation et les références à tester absolument, pour patienter, certaines marques distribuent des chapeaux de paille à leur nom…

A l’intérieur, c’est comme l’année précédente, les stands ont été installés de manière aléatoire pour éviter les embouteillages. On profite de la relative (et temporaire) faible affluence pour se remplir l’estomac d’un excellent sandwich exotique et on file au Central Park Bar pour entamer les hostilités de la manière la plus douce possible. J’ai choisi le Old Timer, cette variante du Old Fashioned me permet de goûter au HSE Ragtime, l’une des nouveautés très attendue et destinée à la mixologie. Faute de temps, nous nous concentrons sur nos objectifs principaux, nous voyagerons uniquement dans les Antilles françaises et les rhums agricoles.

Parmi mes coups de cœur il y a le HSE 2005 – Château Marquis de Terme Finish, un rhum incroyable, d’une rondeur folle due à un affinage de 18 mois en fus du vin qui lui a donné son nom. Autre coup de cœur, le Profil 105, petit dernier de chez Neisson. Ce rhum a été élevé sous-bois en fût de chêne neuf pendant 20 mois, il a la particularité d’être très coloré pour un rhum si « jeune ».

Pour ma dernière référence 2017 nous quittons la Martinique pour la Guadeloupe et la distillerie Longueteau. Si la Grande Réserve Millésime 2004 est exceptionnelle (nous l’avions déjà goûtée l’année dernière), la grande découverte est le Blanc Parcelle n° 4. Cet excellent rhum, pas encore commercialisé, est issu uniquement de la distillation d’une unique parcelle de la plantation. La concentration ultime de canne bleue lui donne des arômes et un goût exceptionnels.

Les dégustations se passent dans une ambiance très agréable, notamment grâce aux quelques animations comme le casque de réalité virtuelle et le fameux pianocktail. Je regrette de ne pas avoir eu l’occasion de participer à une masterclass, mais ce sera pour l’année prochaine !

 Guillaume


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