samedi 27 avril 2019

Les Fines Lames comblent les attentes des amateurs de viandes

Sur la butte Montmartre on trouve beaucoup d’artistes, des boutiques de souvenirs, et aussi de très nombreux restaurants. Il n’est pas toujours facile de trouver son bonheur tant les établissements pour touristes trustent les meilleurs emplacements. Pourtant, un peu à l’écart du bouillonnement de la bute, dans la partie méconnue de la rue Lepic, se sont installées les Fines Lames : un restaurant de viandes qui fait largement plus qu’aiguiser notre appétit.



Ouvert il y a un an, l’établissement spécialisé propose donc une sélection de quelques-unes des meilleures pièces de bœuf fournies par Nadaud Delahaye. Picanha, filet, entrecôte et bien sur la côte de bœuf à partager sont disponibles dans plusieurs races comme la célèbre Angus écossaise, ou encore la Stockman irlandaise. Le plus dur sera de choisir !


Une fois installé le ton est donné par ces énormes couteaux plantés dans votre table. Après une longue discussion avec mon acolyte du soir, et un excellent verre de Muscat Rivesaltes, nous choisissons la Trilogie de bœuf composée d’une bavette, d’un filet et d’une entrecôte. Elle est servie avec plusieurs accompagnements et plusieurs sauces (roquefort, chorizo, béarnaise…). C’est un vrai moment de tendresse et surtout un régal pour nos papilles.

L’ensemble est parfaitement soutenu par un superbe Saint-Joseph Cuvée de Serlan 2016. La carte des vins est composée d’une sélection fixe avec des appellations plutôt connus et une petite partie qui évolue sur quelques bouteilles plaisirs. Elle a été préparée sur les conseils de Patrick Poirier ancien sommelier de la tour d'argent.


Entre deux plats, nous discutons avec Guillaume, co-fondateur, qui nous raconte la mixité qu’il observe dans sa clientèle. « Nous avons un peu de tout, des habitués, des touristes qui se sont renseignés avant de venir, et même des clients, pas spécialement gros mangeurs de viande, qui viennent car ils veulent s’offrir une pièce de qualité ».

Très copieuse, cette trilogie ne nous empêche pas de succomber à la tentation d’une gourmandise sucrée. Le pain perdu brioché et le Mojito des Fines Lames sont les heureux élus. Ce dernier, particulièrement rafraîchissant, est composé d’un sorbet citron, d’un granité menthe fraîche, et d’une tuile croustillante. Il est arrosé d’un rhum Saint James blanc 40°. On retrouve tous les éléments du célèbre cocktail.

L’ambiance simple et chaleureuse, ainsi que la qualité des produits comblent largement l’amateur de viande que je suis. Au final, on ressort des Fines Lames repus et heureux.

Guillaume

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