mardi 10 février 2015

Hotel du Bourg-Tibourg : ça rime avec Velours, Amour, et… Petits fours !


Oui, on peut aimer s’enfiler de bonnes bières fraîches entre potes autour d’un burger, et savourer une pause luxueuse dans un hôtel particulier en sirotant du bon Champagne. Il n’y de frontières que celles que l’on s’impose, chers amis. Alors j’ai pris mon courage à deux mains, et j’ai passé un coup de fil de ma voix la plus douce à l’accueil de cet hôtel discret du 4ème arrondissement ; il se dit qu’on peut venir y boire un cocktail parmi les riches voyageurs logeant dans les six étages de l’établissement. « Est-ce possible ? – Absolument, mademoiselle. » Chouette.

Moi qui cherchais un cadeau romantique et original pour les fêtes, je fus totalement comblée par cet apéritif secrètement organisé dans la vive rue du Bourg-Tibourg. Nous engouffrant dans un hall sombre et parfumé, mon cavalier et moi furent introduits dans un salon par deux jeunes femmes soignées et aimables. Chic sans être froid, bohème sans être foutraque, on s’y sent comme deux jeunes artistes du temps de Sir Oscar Wilde venus chercher le repos de l’âme et des sens, dans une ville qui bourdonne. Senteurs boisées des bougies et playlist psychédélique sont les cerises sur le gâteau somptueux qu’est la décoration de l’Hôtel : tentures, moulures, tapis, amples sofas et coussins brodés dans les tons brun, bleu, vert et grenat.

Plongés dans l’eau stagnante des lampes tout en verre fumé et pampilles, nous oublions toute notion de jour et de nuit, ce qui est, à mon sens, un ingrédient érotique indéniable. Et quoi de plus sensuel que cette framboise fraîche plongée dans le Tibourg in Love, l’une des créations de l’hôtel (toutes sont à 15euros), véritable philtre d’amour au Champagne et Chambord, qu’on croque comme, que sais-je… Les lèvres de l’être aimé ?

En dire plus serait briser le mystère, et vous couper de la découverte de petits trésors décoratifs et gustatifs, comme les petites gourmandises délicatement posées sur la table basse avant même votre arrivée... Il faut aller se perdre dans les couloirs et trouver les passages menant à d’autres salons, menant eux même à d’autres passages, et ainsi de suite, pour revenir à votre point de départ, comme si le temps s’était arrêté. A propos d’un lieu comme l’Hôtel du Bourg-Tibourg, on peut véritablement parler d’ « écrin » : on s’y sent lové comme un diamant attendant d’être offert, caché dans la poche intérieure d’un manteau. Noël et ses doigts froids m’ont naturellement poussée vers ce bar d’hôtel, mais février (et sa fête des amoureux, soit dit en passant) est aussi une période où l’on se réfugie au chaud, dans la volupté, seul ou à deux (ou trois ?).

Margot

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