Le chat est à la mode. C’est une évidence. Il suffit
de traîner quelques minutes sur les réseaux sociaux ou sur les plateformes de
partage de vidéos pour s’en rendre compte. Selon un récent sondage il y aurait
désormais 12 millions de félins dans les foyers français, plus que les chiens.
Les chats ont même leur journée internationale, le 8 aout. Cette mode se
décline dans beaucoup de domaines. On trouve à Paris différents établissements consacrés aux chats. Le lieu qui nous intéresse ici est le Café des chats. Le
premier est apparu en 2013 dans le marais, mais c’est dans le second
établissement, ouvert depuis la rentrée près de la place de la Bastille, que
nous nous sommes rendus récemment.
Véritable salon de thé, ce café se distingue par la présence de 16
chats qui vivent en totale liberté. A notre entrée, une hôtesse nous accueille
et nous explique rapidement les règles à respecter à l’intérieur de
l’établissement. La priorité est, bien entendu, le respect de l’animal. Nous
avons donc interdiction de les nourrir ou de les réveiller lorsqu’ils dorment.
En revanche on peut parfaitement les caresser, jouer avec eux ou les prendre en
photo. Les chats ont été adoptés auprès de trois associations de protection
animale, et tous ont une mutuelle vétérinaire, sont stérilisés et régulièrement
vaccinés.
Lieu de détente très original, ce café séduit aussi par la qualité des produits proposés.
Le personnel est très agréable mais doit constamment s’assurer que les
règles de vie du café sont bien respectées. Il faut préserver nos amis à
moustaches des enfants qui ne se rendent pas compte que leurs gestes peuvent
parfois blesser les animaux ou encore des mamies qui n’hésitent pas à
distribuer des petits morceaux de gâteaux. Tiens, il est 18h ! C’est
l’heure du repas. Chaque chat a sa propre gamelle, et ne se fait généralement
pas prier pour la vider.
Si ces raisonnements sont valables lorsque vous avez un chat chez
vous, imaginez ce que cela peut donner lorsque vous en avez une quinzaine
autour de votre table… Laissez-vous tenter et vous verrez !
Guillaume.
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