lundi 20 avril 2015

Zlatan visite Paris #4


Bien décidé à ne pas se laisser abattre par la suspension de trois matches qu’il a reçue à la suite de déclarations envers l’arbitrage, Zlatan a décidé de profiter de ses quelques jours « off » pour enfin visiter notre belle capitale. La quatrième étape sera musicale ! Zlatan part à la découverte d’un monument bien connu des parisiens, situé dans le bas du 9ème arrondissement et qui abrite l’académie nationale de musique : l’Opéra Garnier.


Le 30 mai 1861, Charles Garnier, architecte méconnu de trente-cinq ans, est proclamé vainqueur à l'unanimité du concours, organisé par l’Empereur Napoléon III, pour désigner le projet qui servira de base à la construction de l’académie nationale de musique. Réunissant plusieurs styles harmonieusement agencés, le projet de Garnier convainc par sa minutie et la précision de ses plans. Chère et particulièrement complexe, la construction du bâtiment n’est achevée qu’en 1875.

Zlatan : « Zlatan n’écoute pas de musique classique, ça ne l’intéresse pas ! Mais l’immeuble est pas mal… »

Sur la façade principale, les quatre arts majeurs de l’époque sont représentés par des sculptures majestueuses. On retrouve ainsi de gauche à droite La Poésie, La Musique instrumentale, La Danse et Le Drame lyrique.

Une fois le hall d’entrée franchi, se présente au visiteur le Grand escalier. Remarquable par sa dimension, sa décoration et l’ingéniosité de sa distribution (il mène à l’amphithéâtre, à l’orchestre, au parterre et aux baignoires !), le Grand escalier est l’endroit le plus célèbre et le plus apprécié du Palais Garnier. On pénètre ensuite dans la grande salle où sont données les plus fastueuses représentations de ballets et de spectacles lyriques. Habillée de rouge et d’or, éclairée par l’immense lustre de cristal, réchauffée par les teintes franches du plafond réalisé en 1964 par Marc Chagall, la salle de spectacle, à l’italienne, compte 2051 sièges de velours.

Les sous-sols de l’Opéra Garnier sont connus pour être parcourus par une rivière, ils abritent également d’autres trésors. En 1907, 24 disques 78 tours des plus grands chanteurs lyriques de l’époque, dont Enrico Caruso, ont été enfermés dans deux urnes afin de constituer un témoignage pour les générations futures. « Exhumées » 100 ans plus tard, les enregistrements ont été gravés sur CD et vendus dans le commerce…


Guillaume

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