« Tu fais quoi samedi soir ? – Rien pour
le moment. – Tu viens avec moi pour l’anniversaire du Persifleur ? –
Ok. » Parfois la découverte d’un nouvel établissement ne tiens vraiment
pas à grand-chose… Installé à quelques encablures de la célèbre place des
Abbesses, le Persifleur soumet à votre approbation ses créations de cocktails,
ses assiettes composées, quelques bières artisanales et, Montmartre oblige, une
belle sélection de vin. Convivial et branché, le bar s’impose comme un beau
lieu de distraction parisien.
©YouShould
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Le cocktail star de la soirée ne porte pas de nom, pas encore. Sa
composition est un mystère, à charge pour les clients de trouver par eux-mêmes.
Chic, on adore ce genre de challenge. Un goût puissant d’amaretto, du citron,
de l’orange, du sucre… Reste à trouver l’alcool qui sert de base. Gin ?
Vodka ? C’est cette dernière qui l’emporte. Encore un ingrédient ?
Mais lequel ? Le barman nous glisse qu’il s’agit d’une liqueur de
gingembre. L’ensemble, très agréable en bouche, a un goût de Calisson. Voici un nom tout trouvé pour cette belle
création.
©YouShould
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Avec une grosse dizaine de « nectars maison » inspirés, vendus
entre 10 et 14 euros, le Persifleur porte bien son nom. Taquin, il l’est jusque
dans ses compositions. Je pense notamment au Mr Rosefield créé sur la base d’un
punch au beurre de cacahuète et une mousse fruit rouge. « Pour ce cocktail
on a voulu créer une boisson qui s’approche d’un milkshake avec alcool. C’est
un peu particulier mais il a ses amateurs. » En partant, je vois passer
une assiette de charcuteries et fromage. Les « Fringales » permettent
de remettre les plus audacieux dans le droit chemin en proposant une sélection
de Gouda à la Truffe, Bellota et Cecina de Bœuf. Ça sera pour la prochaine
fois.
Bon anniversaire au Persifleur qui ne s’en laisse pas conter et
réussit son examen en proposant sa propre définition « Rires taquins,
espiègleries culinaires et découvertes rafraîchissantes. Un lieu de vie qui
associe les valeurs d'une buvette traditionnelle aux inventions gustatives
contemporaines. » Voilà qui est bien dit.
Guillaume
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