mercredi 24 novembre 2021

La Biennale internationale de la gravure de Sarcelles fête ses 20 ans à partir du 27 novembre

La ville de Sarcelles et son école d'art Janine Haddad présentent, du 27 novembre au 12 décembre, la 20e édition de la Biennale internationale de la gravure de Sarcelles. Eaux-fortes, burins, aquatintes en noir et blanc ou en couleur, ce sont plus de 450 œuvres de 250 artistes issus de 34 pays qui seront exposées pour la première fois au public français. Et en plus c’est gratuit !



Autour d'une exposition de 1 000 m2, la Biennale propose également des visites commentées, des conférences, des visites-ateliers et des démonstrations pour tous publics. De quoi donner à voir et à vivre toute la vitalité de la gravure contemporaine et la richesse d'un art en constante évolution depuis la première trace laissée par l'homme préhistorique.

A côté de la section générale qui présentera une sélection d'œuvres des 109 meilleurs graveurs français et internationaux parmi artistes confirmés et étudiants de l'Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts et de l'Ecole Estienne de Paris, la Biennale proposera 5 temps forts.



Les graveurs du bassin méditerranéen. - Depuis sa création, la Biennale met un pays à l'honneur. Pour cette 20e édition, elle présente une sélection inédite de gravures de 58 artistes parmi les plus grands graveurs contemporains issus de 17 pays qui bordent les deux côtés de la Méditerranée, allant au Nord, de l'Espagne à Chypre et au Sud, du Maroc au Liban. Tunisie, Macédoine, Monténégro, Bosnie-Herzégovine, Egypte... Le panorama se veut plutôt un kaléidoscope d'images, de pratiques et de tendances où le plaisir et la sincérité sont les dénominateurs communs.

L'artiste invité d'honneur : Rachid Koraïchi. - Lui aussi méditerranéen, c'est l'Algérien Rachid Koraïchi qui a été retenu pour illustrer l'affiche de la Biennale avec sa lithographie « Le jardin d'Afrique », en référence à son jardin-cimetière éponyme construit en Tunisie et conçu pour accueillir avec dignité les dépouilles des migrants morts en mer. Koraïchi est engagé dans une recherche sur le signe et les écritures que le visiteur peut commencer à découvrir dans l'espace qui lui est réservé au sein de la Biennale. 19 œuvres de ce graveur, peintre, sculpteur, vidéaste et écrivain universel et engagé y seront présentées.



Une carte blanche au Canada, la Colombie, l'Inde, le Japon, la Pologne et la Slovaquie. - Nouveauté, la Slovaquie participe pour la première fois à la Biennale. Quant au Canada, à la Colombie, au Japon et à la Pologne, véritables « piliers » de la Biennale, ces pays invités des éditions précédentes ont à nouveau répondu présent avec de nouvelles œuvres dont la large représentation permet de mesurer l'évolution des tendances au fil du temps.

Hommage à Bruno Mathon et Krishan Ahuja. - Un hommage particulier est rendu cette année, à deux graveurs grands amis et fidèles soutiens de la Biennale, récemment emportés par la pandémie de Covid-19 : Bruno Mathon, critique d'art et peintre-graveur proche d'Henri Goetz, ainsi que le graveur indien Krishan Ahuja.



Ouverture de l'atelier de gravure de l'Ecole d'Art Janine Haddad. - La Biennale sera aussi l'occasion de (re)visiter l'atelier de gravure de l'Ecole d'Art Janine Haddad et de bénéficier de visites commentées proposées par les commissaires Jean-Paul Le Provost et Jean-Pierre Tanguy. Des visites-ateliers de sensibilisation et de pratique de la gravure seront également proposées pour tous publics : scolaires, centres de loisirs, familles, enfants, adolescents et adultes. Animé par Cécile Baudoncourt, l'atelier de gravure de l'école d'art propose d'aborder une grande diversité de techniques : pointe sèche, linogravure, taille-douce, manière noire, carborundum, collographie, eau-forte, aquatinte, bois, burin, etc.

Guillaume

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

MENU