mercredi 17 novembre 2021

Toute l’histoire de la Maison Ferrand vit à travers le cognac 10 Générations

En mai dernier, j’ai eu l’opportunité de visiter les installations de la Maison Ferrand. Attachant autant d’importance à la tradition qu’à la modernité, Alexandre Gabriel, le propriétaire, se revendique vecteur d’un héritage qui remonte à l’an 1630. Pendant presque trois siècles dix Ferrand différents se sont succédé à la tête de la Maison. Le cognac 10 Générations leur rend hommage.



Au fil de l’histoire de la maison, 10 Générations d’Elie Ferrand se sont transmises le précieux savoir de la vigne et de la distillation. L’idée de créer un Cognac qui rappelle cet héritage était naturelle. Ce Premier Cru de Cognac célèbre des hommes de caractère pour qui un grand cognac est avant tout le fruit d’un grand terroir patiemment travaillé. La maison a poussé l’hommage jusque dans le packaging. Une étiquette splendide représente la partie inférieure d’un arbre avec ses nombreuses racines, dans lesquelles apparaissent les silhouettes de chacun des Ferrand.

Leur légende s’incarne au Manoir Mademoiselle, demeure historique de la famille qui a connu toute l’histoire de la Grande Champagne de Cognac, ou presque. Cette splendide bâtisse, aujourd’hui endormie en attente d’une aube nouvelle, devrait être rénovée afin d’y installer une fondation du cognac. Elle a même abrité un Zoo à l’époque faste d’Elie VIII.

10 Générations est un cognac 100 % Grande Champagne composé uniquement du cépage Ugni blanc. Il a fait l’objet de distillations avec des lies, et d’un vieillissement en barriques de chêne français dont environ 20% a passé une année en fût ayant contenu du vin de Sauternes.

A la dégustation ce cognac est merveilleux. Opulent, il présente des notes délicates de pruneaux et de fruits confits. En fin de bouche on trouve même des notes de noix. C’est surprenant. Il m’arrive de le boire en Old Fashioned. Sa puissance, 46°, et son vieillissement s’y prêtent naturellement. Le choix du bitter a tout de même son importance. Oubliez l’Angostura, préférez-lui des bitters plus doux comme l’orange, l’anis, ou le chocolat : vous ne serez pas déçus et vous voyagerez à chaque gorgée.

Guillaume

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