Etablissement réputé de la rue Frochot, le bar à cocktail Lulu White a été convié par l’Hôtel Monsieur Cadet à prendre les commandes de son bar tout l’été dans la rue du même nom. Ce partenariat gagnant-gagnant permet à l’Hôtel d’améliorer sensiblement son offre cocktail, et au bar d’élargir sa clientèle en profitant notamment d’une belle terrasse. Avec une gamme simplifiée et des prix attractif, Madame Lulu, c’est le nom choisi pour cette association, devient l’un des meilleurs spots cocktails de l’été parisien.
Pendant que Lulu
white était fermé pour travaux (il a rouvert le 8 juillet), l’équipe du bar s’est
attelée à la préparation d’une carte pour Monsieur Cadet. Ben Cooper (chef
barman) et Mike Jordhoy (manager) ont réalisé neuf créations organisées en
trois parties. Le tour de force est d’avoir conservé une gamme de prix qui n’est
pas celle d’un bar d’hôtel. « Le prix d’appel est à 5€. Pour une clientèle
d’hôtel c’est une vraie surprise, notre objectif est de montrer qu’on peut
réaliser d’excellents drinks sans les vendre 30€ ».
Le cocktail en question est une variante de la mauresque, un cocktail traditionnel français d’apéro composé de pastis et de sirop d’orgeat. F**k the moresque est réalisé à partir d’un pastis à base de plantes fraîches, de sirop d’orgeat maison, de basilique, et allongé à l’eau pétillante. Le basilique apporte de la fraîcheur, et l’eau pétillante équilibre la sucrosité. Il appartient à la partie « long drinks » de la carte, également composée de variantes du Spritz et du Cobbler, entre autres.
Les deux autres
parties de la carte ne sont pas moins alléchantes, loin de là. Trois dérivés du
Martini composent la carte des « short drinks » avec un très agréable
Tropical martini à base de Gin et de Vermouth aux pêches. Le Red pepper Martini
est plus surprenant avec ses arômes et son goût de poivron rouge. C’est moins
accessible, mais la promesse est tenue.
La session se termine par les « Slushies ». Ces barbotines, comparables au granité, mais en plus onctueux, sont de véritables bonbons glacés, parfaitement adaptés à l’été. Là encore, les classiques sont revisités, ils sont vendus 8€. On trouve un Berry Daiquiri, et une Pina Colada, mais le clou du spectacle c’est Miami Vice… ni plus ni moins que le mélange des deux premiers ! Tout le travail du barman est dans ce cocktails avec comme difficulté la quête d’équilibre. « Les saveurs sucrées, douces et acides changent avec la température. Lorsque les produits sont plus froids, ils sont moins sucrés et moins citronnés, mais l’amertume reste identique ».
Petite particularité
du travail en hôtel, toutes les boissons sont « prébatchées », c’est-à-dire
préparées à l’avance. Cela permet de gagner du temps, et surtout de ne pas
avoir en permanence besoin du barman alors que les horaires d’ouverture du bar
sont très étendus comparé au Lulu. Par ailleurs, la clientèle du bar d’hôtel s’intéresse
moins au travail de l’homme de bar.
Bien que Lulu white ait rouvert ses portes, Madame Lulu continue à recevoir tous l’été dans le 9e arrondissement. Si vous passez dans le coin, n’hésitez pas, vous ne serez pas déçus !
Guillaume
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