Le Bourbon a
été créé à une période où le whisky américain s’adressait surtout à une
clientèle intéressée par la puissance et le bois. L’idée était précisément d’adoucir l’expérience
de dégustation grâce au maïs, dont la distillation rend le spiritueux plus
accessible. Maker’s Mark conserve cet objectif tout en restant créatif.
Maker's Mark est né de la volonté d'une famille de créer un bourbon qu'elle prendrait plaisir à boire et à partager avec ses amis. Premier bourbon haut de gamme au monde, il a transformé le secteur en 1953. Depuis, trois générations, la famille Samuel, se sont succédé afin perpétuer la tradition. Maker’s Mark propose depuis le début des arômes plus élégant et travaillés. Le « e » de whisky a d’ailleurs été retiré pour rappeler les origines écossaises.
À l’occasion d’un événement de présentation de la marque à Musa Belleville, nous avons pu goûter trois de leurs expressions pures, puis en cocktails.
Si vous souhaitez découvrir le goût d’un Bourbon, il vous faut goûter le Maker’s Mark classic. Jamais amer ou piquant, Maker's Mark est fabriqué à partir de blé tendre rouge d'hiver, au lieu du seigle habituel, ce qui donne un bourbon unique et plein de saveur. Il présente un nez très doux, en bouche on retrouve la douceur avec des saveurs de vanille, de caramel, et d’épices. La finale est longue, jamais désagréable.
Maker’s Mark 46 a fait l’objet d’un vieillissement en fût dans lequel sont intégrés des douelles de fut français ex-Cognac. Les arômes sont exacerbés par le finish. En bouche l’attaque est plus punchy, ensuite on retrouve les marqueurs du classic.
Maker’s Mark cellar aged 2024 sort clairement du lot pendant cette dégustation. Il s’agit d’un assemblage de Bourbon plus anciens (habituellement 6 ou 8 ans). Ici le Bourbon se compose d’eau vie de 11 et 12 ans. C’est excellent, beaucoup plus construit et complexe.
Vient ensuite le moment de parler cocktail. Le Bois est préparer avec du Maker’s Mark, du Vermouth, de la Manzanilla, et du caramel de sucre coréen. Il est servi fumé, cela crée une grosse différence entre le nez et la bouche. La fumée bloque un peu les arômes. En revanche, en bouche, on retrouve la puissance du bourbon, l’amertume douce du vermouth et le piquant de la Manzanilla. En fin de bouche, on retrouve des notes fumées du début.
L’Expresso Martini est encore meilleur. Beaucoup plus accessible, il permet de profiter au mieux de la douceur et de la rondeur du Bourbon. Il se compose d’un sirop de vanille, de liqueur de café et d’un expresso. Un délice.
Guillaume
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